En cette fin d’année, les classements et autres baromètres d’attractivité des métropoles et régions françaises se succèdent. Publié ce jour, le baromètre RegionsJob est le dernier en date. Tout comme l'analyse du cabinet Arthur Loyd publié en novembre, il place Rennes en tête des métropoles les plus attractives de France.
Nantes et Strasbourg complètent le podium de ce classement. Qualité et coût de la vie, dynamisme économique, emploi, mobilité, loisirs, culture et environnement… De nombreux paramètres ont été observés pour l’élaboration de ce baromètre. Sans surprise, Rennes se place en tête pour sa qualité de vie. Elle pointe à la seconde place pour le dynamisme économique, derrière Nantes mais devant Lyon. Concernant le marché du travail, la capitale bretonne gravit la 3ème place, derrière Paris et Nantes. Avant la crise sanitaire, Rennes affichait en effet des résultats plus qu'honorables sur ces points avec, au 3ème trimestre 2019, une croissance de l'emploi salarié de 2.2% soit 5400 emplois créés en un an sur la zone d'emploi. A cette date, la zone d'emploi affichait d'ailleurs un taux de chômage à 6.6%, soit plus de 2 points sous la moyenne nationale. C’est là un fait nouveau que les indicateurs commencent à observer : Rennes, au delà de ses performances historiques sur les critères de qualité de vie, émerge sur le plan économique au niveau national.
? Attractivité | #Rennes une nouvelle fois classée comme métropole la plus attractive de France. C’est le résultat du baromètre 2020 RegionsJob / Hayes. ?https://t.co/3s7NuhVx7A
— weloverennes.com (@rennes_we) December 6, 2020
Autre performance rennaise à signaler : les mobilités douces. On savait Strasbourg et Grenoble particulièrement en avance sur ces questions, notamment concernant les aménagements dédiés aux vélos. Les efforts et les investissements de Nantes et Bordeaux avaient également été salués. Rennes serait-elle en train de se mettre au niveau ? On peut le croire au regard d’une belle 3ème place sur ces questions de mobilités douces, juste derrière Strasbourg et Grenoble. Depuis plusieurs années, les travaux d’aménagement et de sécurisation de voies cyclistes se multiplient à l’image des pistes bi-directionnelles sur le quai de la Prévalaye et sur le boulevard de Chezy. Des stations de gonflages sur la voie publique ont aussi été installés dans les quartiers et des panneaux directionnels avec distance et de temps de parcours ont été installés. La progression de la marche à pied pour les déplacements du quotidien est aussi à noter. En 2018 déjà, les Rennais réalisaient 40% de leurs déplacements à pied, ce qui plaçait la ville dans le peloton de tête des métropoles où l’usage de la voiture représentait moins de la moitié des déplacements.
Sans surprise, le coût de la vie pénalise Rennes qui ne figure pas sur le podium occupé par Saint Etienne, Brest et Toulouse sur ce critère. Conséquence directe d’une attractivité renforcée et de la dynamique observée sur le marché du travail, les prix de l’immobilier s’envolent dans la capitale bretonne. Ainsi, le « baromètre digital de l’immobilier neuf » observait une hausse de près de 15% du prix des logements neufs à Rennes au 3ème trimestre 2020 par rapport à 2019.
? Attractivité | #Rennes, métropole la plus dynamique de France dans sa catégorie ? C'est ce qui ressort de l'édition 2020 du baromètre Arthur Loyd publié aujourd'hui.
— weloverennes.com (@rennes_we) November 23, 2020
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Au classement général, on remarque la dégringolade parisienne qui ne pointe qu’à la 18ème place. Montpellier, et Bordeaux anciennes stars de ce genre de baromètre s’affichent en net recul, respectivement à la 10ème et 11ème place.