Nouveau rebondissement dans le feuilleton de l’agrandissement des terrains d’entrainement du Stade Rennais. Le dernier projet en date, présenté en mars dernier, avait provoqué l’indignation des défenseurs et usagers du site de la Prévalaye. Le club prévoyait en effet un élargissement sensible de son emprise foncière sur ce vaste espace naturel aux portes de Rennes. Aujourd’hui, il semble qu’un compromis ait été trouvé.
Dans un communiqué du 28 avril, les élus municipaux du groupe « Ecologistes et citoyen » affirme que le Stade Rennais « confirme revenir sur le projet qui pouvait faire accord ». L’agrandissement qui prévoyait une extension au delà du chemin de la Taupinais serait donc bien mis au placard, selon ces élus. « C’est un projet compact, resserré autour des bâtiments existants sur le site de la Piverdière. Il sera délimité au Nord par la route de Sainte-Foix et par le chemin de la Taupinais à l’Ouest et au Sud » précisent-ils. De plus, « les nouveaux bâtiments seront construits sur les emprises des bâtiments déjà existants et feront l’objet d’une très large utilisation de matériaux biosourcés ». Prudents, ils affirment rester dans l’attente d’une présentation du projet définitif qui sera par la suite étudié en conseil municipal en vue de l’obtention du permis de construire.
Avec ce resserrement du projet autour du site historique de la Piverdière, les élus écologistes rennais espèrent pouvoir faire cohabiter sport, loisirs et agriculture sur le site de la Prévalaye. Ils appellent d’ailleurs de leurs voeux l’installation de nouveaux agriculteurs dans le secteur et demandent à ce que les prairies situées entre le chemin de la Taupinais et le chemin de Boron soient classées en terres agricoles.
Septiques sur ce projet d’extension à la Piverdière et favorables à un déménagement du centre d’entraînement sur un autre site, les élus d’opposition LREM du groupe « Révéler Rennes » font part sur Twitter de leur « soulagement qu'une issue se profile sur ce dossier qui a accumulé trop de crispations en espérant qu'elle soit définitive ». Toutefois, ils précisent qu’avec « un projet ainsi bordé, une nouvelle extension, inévitable, nécessitera de déménager la Piverdière ».