Nathalie Appéré souligne que le Congrès de Nancy, comme tous les congrès du Parti Socialiste, est avant tout « un moment de démocratie interne majeur ». Elle insiste sur l'importance du débat d'idées, qui doit être « permanent » et impliquer « l’ensemble des militantes et des militants ». Ce débat, selon elle, est essentiel pour que « l’opposition des positions soit féconde » et que « le dépassement des sensibilités, voire des clivages, dessine un cap commun ».
Le congrès est également perçu comme « un moment d’innovation aussi, de renouveau ». Nathalie Appéré appelle à « continuer d'élaborer sans cesse de nouvelles propositions, de nouvelles solutions, au plus près de leurs besoins ». Elle met en avant la nécessité de renforcer « la dignité humaine et les droits, notamment à l’éducation, à la santé, ou à la sécurité, avec des services publics du quotidien qui protègent, émancipent et préparent à l’avenir ».
La maire de Rennes insiste sur la responsabilité des membres du parti à mener ce travail « avec respect et camaraderi ». Elle ajoute : « Notre responsabilité est également de nous assurer que les réponses esquissées ici soient à la hauteur des enjeux – et ils sont considérables ». Elle évoque les « urgences sociales et climatiques » qui ne peuvent plus être ignorées ou minorées, et qui représentent selon elle de « véritables bombes à retardement ».
Face aux défis actuels, Nathalie Appéré appelle à l'unité au sein du Parti Socialiste et avec l'ensemble de la gauche et des écologistes. Elle annonce soutenir la contribution d'Olivier Faure et lui exprime sa confiance pour « continuer d’emprunter, résolument et sans concession, le chemin de l’égalité » et « œuvrer à une union large, forte et durable ». Elle souhaite une union qui « donne sa place à chacune, à chacun, tout en ne concédant rien, pas un pouce de terrain, à l’ultra-libéralisme qui mine notre pacte social et républicain ».
Nathalie Appéré voit dans le Congrès de Nancy une opportunité pour le Parti Socialiste de se réaffirmer comme une force politique majeure. Elle appelle à l'unité « autour d’un projet alternatif ambitieux et d’une candidature commune, de Ruffin à Glucksmann », soulignant que c'est « la condition indispensable pour gagner en 2027 et battre l’extrême-droite ».