Même si la région Ile de France représente toujours 16% des 265.000 offres d’emploi publiées, elle affiche un recul de 3 points par rapport au premier trimestre 2020. Elle est désormais devancée par la région Auvergne Rhône-Alpes qui prend la première place du classement en regroupant 17% des offres, en hausse de 2 points. A la troisième place, la région Pays de la Loire termine le podium avec 10% des offres, elle aussi en hausse de 2 points. Région plébiscitée par les franciliens, la Nouvelle Aquitaine pointe à la quatrième place avec 9% des offres d’emploi et reste stable par rapport à 2020.
David Beaurepaire (Directeur délégué de HelloWork): "Pour la première fois", la part des offres d''emplois dans les grandes villes françaises sont en baisse "au profit des villes moyennes"? @GuillaumPAUL, Sandra Gandoin, @dbeaurepaire pic.twitter.com/FiOcrRZ6Iz— BFM Business (@bfmbusiness) April 29, 2021
David Beaurepaire (Directeur délégué de HelloWork): "Pour la première fois", la part des offres d''emplois dans les grandes villes françaises sont en baisse "au profit des villes moyennes"? @GuillaumPAUL, Sandra Gandoin, @dbeaurepaire pic.twitter.com/FiOcrRZ6Iz
La Bretagne maintient sa place en regroupant 7% des offres d’emploi publiées par les sites du groupe HelloWork. Elle se fait devancer par la région Grand Est (en hausse de 1 point à 8%) mais peut se consoler en faisant jeu égal avec la région Occitane pourtant réputée pour son dynamisme économique qui perd 1 point. Score plus qu’honorable pour la Bretagne en comparaison de sa taille et de son faible poids démographique. A titre d’exemple, les régions Hauts de France ou Provence-Alpes Côte d’Azur ne représentent que 6% des offres alors que leur population respective regroupe 6 millions et 5 millions d’habitants. A noter également que la Bretagne représente 8% des 647.000 offres en intérim publiées.
Sur les 87.000 offres d’emploi publiées dans les 10 grandes métropoles françaises, Rennes reste stable par rapport à 2020 avec 6% de l’ensemble. Elle est largement devancée par Paris (28%), Lyon (18%) et Nantes (10%). Bordeaux et Toulouse suivent avec 7% chacune. Score rennais toutefois honorable au regard du faible poids démographique de la métropole bretonne : Rennes est en effet la plus petite des métropoles de l’étude. Elle n’a donc pas à rougir de sa performance.
Phénomène ponctuel causé par la crise sanitaire ou tendance générale durable ? Alors que la part des emplois dans les métropoles affichent une baisse de 3 points par rapport à 2020 (2 en excluant Paris), les villes moyennes semblent tenir leur revanche. L’étude montre en effet que les 10 villes moyennes les plus dynamiques représentent 7% du total des offres en CDI/CDD, contre 5% en 2020. La Roche sur Yon, Vannes et Cholet sont les 3 agglomérations les plus dynamiques dans cette catégorie. Les données du prochain baromètre seront à scruter à la loupe pour voir si ce phénomène de « démétropolisation » s’enracine durablement.